Il peut être produit aussi bien au champ qu’en stockage. C’est la mycotoxine la plus répandue dans le blé et l’orge, le maïs ou l’avoine. C’est un composé soluble dans l’eau et dans certains solvants polaires (par exemple, dans le méthanol aqueux, l’acétonitrile et l’acétate d’éthyle).
La législation européenne établit une limite maximale autorisée de 8 ppm de DON dans les céréales et sous-produits céréaliers (à l’exception du maïs), et elle est considérée comme non cancérigène pour l’homme. Les espèces animales sensibles au DON comprennent les porcs, les poules pondeuses et les ruminants laitiers. Les symptômes courants du DON sont le refus d’aliment, l’immunosuppression et une diarrhée accompagnée de vomissements.
Les fumonisines sont un groupe de toxines produites par diverses espèces de champignons pathogènes du genre Fusarium (Fusarium verticilloides et Fusarium proliferatum).
La fumonisine B1 (FB1) est hépatotoxique et néphrotoxique. Les fumonisines provoquent une leucoencéphalomalacie équine et un syndrome d’œdème pulmonaire porcin, tous les deux associés à la consommation d’aliments à base de maïs contaminé. La fumonisine B1 est considérée comme potentiellement cancérogène pour l’homme (groupe 2B) par le IARC.
Il est produit principalement au champ, de sorte que les céréales sont contaminées. La législation européenne n’établit pas de limites maximales dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux. Les principaux symptômes présentés par l’ingestion d’aliments contaminés au nivalénol sont le refus d’aliment, l’immunotoxicité, l’hématotoxicité et les lésions gastro-intestinales.
Les toxines T2 et HT-2 sont principalement produites par des espèces de Fusarium appartenant à la famille des trichothécènes. Ces mycotoxines sont fréquemment retrouvées dans les céréales et sous-produits céréaliers. Récemment, une augmentation de l’occurrence des mycotoxines T2 et de leur métabolite HT2 est observée dans les échantillons de matières premières et d’aliments pour animaux.
Les effets toxiques de T2 et HT2 sont la réduction du gain de poids corporel et des altérations immunologiques, hématologiques et gastro-intestinales. Chez les volailles, il a été rapporté que T2 endommageait la muqueuse buccale (poulets de chair et dindes) et réduisait la production d’œufs.
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