La sécurité des produits d’origine végétale et animale destinés à la consommation humaine peut être compromise par une série de facteurs de risque, tels que des concentrations élevées de résidus de pesticides ou de mycotoxines.
Les pesticides sont utilisés en agriculture pour limiter la croissance d’espèces végétales ou animales indésirables dans les espèces cultivées. Par exemple, des herbicides sont appliqués pour éliminer les plantes envahissantes. Parmi eux, se distingue l’utilisation du glyphosate, qui représente l’herbicide le plus utilisé en agriculture, même si ses effets nocifs sur la santé humaine, la sécurité et l’environnement sont connus depuis longtemps.
Les pesticides et les mycotoxines sont des composés extrêmement dangereux et peuvent provoquer des effets toxiques et allergiques chez les animaux et les consommateurs (Akoto et al., 2015).
Malgré le fait que l’Union Européenne ait introduit des limites maximales autorisées de résidus de pesticides et de mycotoxines dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux d’origine végétale et animale (Règlement (CE) n° 396/2005 du Parlement européen et du Conseil du 23 février 2005), comme le montre la figure 1, les recherches menées par l’ONU confirment que la consommation de pesticides continue d’augmenter. Pour toutes ces raisons, la recherche d’alternatives respectueuses de l’environnement, des animaux et des humains représentent l’une des solutions pouvant être mises en œuvre pour répondre à cette problématique.
Dans la littérature, il existe des preuves que les minéraux argileux naturels et modifiés permettent l’adsorption de substances organiques, par exemple les minéraux argileux modifiés par des polycations, comme la bentonite, et ont une forte adsorption contre les pesticides (Masini et Abate, 2021).
Figure 1.Quantité de pesticides utilisés sur différents continents en 2020 [source Fondation Heinrich Böll, Berlin (Allemagne) ; Amis de la Terre (Espagne) ; PAN Europe, Bruxelles (Belgique): Atlas des pesticides.
BIŌNTE® QUIMITŌX®: Test d'adsorption in vitro pour évaluer sa capacité d'adsorption contre les mycotoxines et les pesticides
Dans le but d’évaluer sa capacité d’adsorption contre les composés les plus toxiques qui menacent la sécurité des produits destinés à la consommation humaine, comme les mycotoxines et les pesticides, un test in vitro a été réalisé, en collaboration avec l’Université d’Almeria (Espagne).
Pour cela, un échantillon de maïs dans lequel du glyphosate avait été utilisé lors de son cycle de production a été utilisé (Figure 2).
Figure 2. Résidus de glyphosate dans l’échantillon de maïs utilisé dans le test.
Le test simule les conditions du tractus gastro-intestinal et est efficace à pH 3 (conditions gastriques) et pH 6 (conditions intestinales). La détermination des résultats est réalisée par chromatographies liquides haute pression avec spectrométrie de masse.
Comme le montre la Figure 3, BIŌNTE® QUIMITŌX® a montré d’excellents résultats dans l’adsorption du glyphosate avec une moyenne d’adsorption de 99,5 % dans le tractus gastro-intestinal.
Figure 3. Adsorption de BIŌNTE® QUIMITŌX® à pH 3 et pH 6 du Glyphosate.
Les résultats indiquent que BIŌNTE® QUIMITŌX® représente un produit efficace pour réduire non seulement la concentration de mycotoxines, mais également de pesticides.
Conclusion
BIŌNTE® QUIMITŌX® représente une alternative naturelle et efficace dans les situations où la santé animale et la sécurité alimentaire peuvent être compromises.